l'art d'aimer....

J'aime quand il me regarde en rentrant le soir, quand en ouvrant la porte et que je l'entends poser ses clés, monter l'escalier pour me rejoindre dans le salon, je sais qu'il va venir m'embrasser.

J'aime quand il passe sa main sur ma nuque en relevant mes cheveux, quand son souffle est si près, quand je le pressens avant de le sentir.

J'aime quand sa tête se penche sur moi, que je me dresse sur la pointe des pieds pour être plus près, plus vite.

J'aime quand il frôle ma bouche de ses lèvres, quand je sens que ses sens sont en éveil.

J'aime quand ses mains s'attardent sur moi.

J'aime quand il me prend dans ses bras et que je m'endors, là, au creux de son épaule.

J'aime quand je me réveille et que je le vois me regarder et qu'il sourit déjà.

J'aime quand il travaille, que je suis silencieuse et que je le regarde.

J'aime quand il voit les larmes qui se forment au coin de mes yeux et qu'il vient les récupérer.

J'aime quand il me serre si fort que j'ai l'impression que nous ne faisons plus qu'un.

J'aime parce qu'assise sur ses genoux sur une plage en avril il m'a dit que la mer se reflètait dans mes yeux.

J'aime quand il prend de drôles de décisions, comme me faire sauter en parachute.

J'aime quand il est présent à côté de moi pour voir mon fils jouer.

J'aime, j'aime, j'aime

lumbago du cerveau

Quand j'ai entendu cette chanson de Cali, j'ai su pourquoi elle me plaisait tant... Pourquoi elle résonnait tellement en moi, cette chanson qui dit si bien ce que j'ai ressenti il y a presque trois ans quand je lui ai dit de partir, après qu'il m'ait mis en veille pendant 13 ans..... !

Et vendredi soir dernier, bizarrement cette chanson m'est encore revenue à l'esprit....
Comédie musicale de Tristan, il brille par son absence, son excuse de ne pas avoir été là, un lumbago..... qui l'a empêché de téléphoner à son fils pour le prévenir....
Il n'y a même pas pensé !!!! comment peut-on être aussi c.. ??????

Alors oui je suis en colère, en colère envers les hommes qui mettent 10 secondes à faire un enfant et qui, sous prétexte que vous êtes séparés, oublient que leurs enfants existent, oublient que ce sont des petits hommes qui peut-être un jour, se retrouveront dans la même situation que ce vendredi soir....

Qui oublient le regard d'un enfant qui entre sur scène et cherche son père des yeux, père qui n'est pas venu l'année dernière car il ne voulait pas faire le voyage pour rien, (comprenez que le rien, c'est son fils !), et qui cette année avait promis... mais qui n'a même pas pris le temps de téléphoner pour lui dire...

Je hais les pères menteurs....

Je le hais tout simplement.

aventure aérienne.... !

- samedi 16h :
lui, entre deux bisous : et si on sautait cet après-midi ?
moi : cet après-midi d'aujourd'hui ? euh, pas l'après-midi d'un autre jour ????
Et oui, il sait parce que j'ai eu la bonne idée de lui dire que mon rêve depuis toute petite, ce serait de sauter en parachute..... Mais je ne savais pas qu'il me prendrait au mot.... !

- samedi 16h15 :
moi : bah pourquoi pas ? (ton employé : même pas peur....)
lui : ok, on va se renseigner....

- samedi 18h00 :
lui : t'inquiètes ma chérie, tout va bien se passer
moi : j'ai l'air si terrorisée ????
lui : non, mais tu parles de moins en moins....
il faut savoir que lorsque je suis muette, ce n'est pas très bon signe, plutôt en état de stress....

- samedi 18h15 :
moi : ok, je tiens les harnais, je cambre le bassin, je pose ma tête sur ton torse et je mets mes jambes le plus en arrière... (répétition avec le parachutiste professionnel qui va tenir ma vie entre ses mains et que je vénère déjà !)
lui : oui, c'est mon troisième saut, je suis ok pour qu'on fasse des trucs rigolos... (je le hairais presque là.... :))

- samedi 18h30 :
on monte dans l'avion, j'ai peur, en fait je suis tétanisée.... c'est haut, ok c'est beau parce qu'on est au-dessus de Quiberon, mais qu'est-ce que c'est haut (3000 mètres, oups !)

- samedi 18h50 :
mais pourquoi faut-il qu'ils ouvrent la porte ???? mon dieu, c'est tout petit en-dessous... je crois que je ne vais jamais y arriver !!!!!

- samedi 18h51 :
mais je suis dans le vide là ? et l'homme de ma vie pour 10 minutes (comprenez le parachutiste professionnel) est encore dans l'avion... !

au secours, on saute, on a la tête à l'envers... . ! 40 secondes de chute libre, 200 km de vitesse, du bonheur, que du bonheur, dieu que c'est beau, j'en prends plein les yeux, c'est merveilleux, quelle poussée d'adrénaline !!!!
le parachute s'ouvre, olala ! pourquoi faut-il déjà que cela ralentisse ??? 10 minutes à contempler Quiberon, à se prendre pour un oiseau... quelle sensation enivrante !!!!

je crois que samedi soir, je n'ai pas pu quitter ce sourire béat que cette chute m'a procurée !

merci à lui d'avoir permis de réaliser un de mes rêves, je l'aime aussi pour ça !