je me suis dit que j'allais écrire un billet sur toi, pour te dire tout ce que je pensais de toi, et puis je me suis rendue compte que tu savais déjà tout ça...
je me suis dit qu'en écrivant, peut-être j'aurais moins de peine à l'idée que dans 3 mois je serais loin, et puis je me suis rendue compte qu'il ne fallait pas que je sois peinée, parce que les kilomètres ne changeraient rien...
je me suis dit que j'avais eu de la chance de me retrouver à Porteron le jour où nos routes s'étaient croisées, et puis je me suis rendue compte que ce n'était pas de la chance, c'était tout simplement la logique de nos vies qui nous avait fait nous rencontrer...
je me suis dit que j'aurais envie de hurler quand je te serrerais dans mes bras le jour des au-revoirs, et puis je me suis rendue compte que tu verrais dans mes yeux à quel point je t'aime et à quel point tu comptes pour moi...
alors je me suis rappelée tous ces moments que nous avons partagés, nos soirées du mardi où passablement éméchées nous avons refait le monde, les soirées de concert où tu m'as fait courrir comme une gamine, les journées de concours où nous avons eu si froid mais où nous avons tellement ri de toutes ces mascarades, de nos journées transat au soleil dans le zoo de tes parents, de nos soirées textos....
et tout ça, ça m'a fait terriblement sourire, et j'ai entendu ton rire dans ma tête... et je me suis rendue compte que des soirées, des journées, des week-end, des semaines, des mois, des années, il nous en restait plein devant nous... parce que les kilomètres ne changeront rien à tout ça...
